Près de 40 ans après sa sortie, Total Recall revient au cinéma dans une version restaurée. Produit par la célèbre Carolco (Terminator two), avec un Arnold Schwarzenegger alors au sommet de sa gloire, Total Recall fut à sa sortie un gros succès. Aujourd’hui considéré comme culte, il est temps de se repencher sur ce celluloid d’activeness-SF réalisé par Paul Verhoeven !
Total Recall est un projet issu de multiples étoiles alignées. D’abord une nouvelle de Philip chiliad. Dick (Blade Runner, Minority Report), un script a rapidement vu le jour par Ronald Shusett et Dan O’Bannon (oui, les futurs papas d’Alien). Ambitieux et sec’éloignant drastiquement de la nouvelle d’origine, le projet est mis sur le côté pendant presque 20 ans, avant de renaître sous la houlette de David Cronenberg. Mais après fifty’échec de Dune, Total Recall change de mains et de producteurs pour atterrir auprès d’Arnold Schwarzenegger.
Star incontestée du cinéma d’activeness des 80’s (Conan, Terminator, Commando, Predator…), fifty’autrichien musculeux souhaite porter le projet et veut donc engager Paul Verhoeven (Elle, Benedetta) à la réalisation. Alors auréolé du succès de Robocop, le « Hollandais Violent » signe en ayant une liberté absolue. Il suffira ensuite d’une révision du scénario par Gary Goldman (Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin) et d’un of import budget de 65 Millions de dollars (plus gros budget de 50’époque) pour officiellement lancer la production de Total Recall.
En 2048, psyche suivons Doug Quaid, ouvrier à la vie tranquille. Marié à la ravissante Lori (Sharon Stone dans son premier rôle marquant avant Basic Instinct), Quaid est sujet à d’incessants rêves de la planète Mars. Désireux d’évasion, loin de sa vie monotone, il va entrer en contact avec la société Rekall, malgré les réticences de sa femme et d’un ami du boulot. Proposant des souvenirs programmés et personnalisés, Rekall permet à ses clients de vivre de vraies aventures insolites. Partir en vacances sur Neptune en tant que play-boy milliardaire ? Tout est possible grâce aux progrès de la science, d’autant que chaque souvenir implanté est aussi réel que possible.
Choisissant une aventure de deux semaines sur Mars, en tant qu’agent cloak-and-dagger et aux côtés de la femme de ses rêves récurrents, un incident va subvenir lors de la procédure. Après avoir découvert que des false souvenirs ont déjà été implantés en lui, et qu’il serait lui-même un espion venant des colonies de Mars, Quaid second’embarquera dans une thousand aventure où les apparences peuvent être trompeuses. Traqué par les sbires d’une agence gouvernementale, notre héros arrivera jusqu’à Mars, au milieu d’un conflit entre les nantis et la plèbe. Une traque visant à déceler les informations dans la tête de Quaid, avec à la clé ni plus ni moins que le destin de la planète.
Total coup de pied dans les loutches
Total Recall est un celluloid d’activity-aventure-SF à 50’ancienne, où fifty’artisanat prime. Prenant tout au long de ces 1h50, on ressent d’entrée de jeu la patte de Paul Verhoeven. Véritable cinéaste capable de reprendre des projets pour les rendre plus subversifs, celui-ci n’échappe à cette règle. De la première scène à la dernière séquence, on tient donc un gros blockbuster d’auteur populaire n’hésitant pas à flirter avec le bon gros R-Rated des familles. Démembrements, tirs dans la tête et autres joyeusetés parsèment le métrage. Verhoeven rentre littéralement dans le lard, et malgré la violence graphique qui caractérise boy cinéma, Total Recall demeure un film bien jouissif et efficace.
Vendu à 50’époque comme « le film où Schwarzenegger réfléchit », difficile aujourd’hui de dire qu’on a affaire à un celluloid bien cérébral. Néanmoins, Arnold campe ici un personnage plutôt vulnérable comparé à ses autres rôles, malgré boy habileté à cogner et manier les armes. Sorte de Jason Bourne avant l’heure, Quaid purpose à intervalles réguliers de son news pour sec’en sortir. Constamment en fuite, et jouant à armes égales dans un fight confront à Lori par exemple, le personnage impose quand même bien sa physicalité. Que ce soient des scènes où Arnold se retire un mouchard du cerveau, purpose d’un passant comme bouclier humain ou plante divers objets métalliques dans le corps de ses assaillants, Total Recall ne lésine pas niveau viande sur les murs.
Évidemment, il faudra féliciter l’impressionnant sweat sur les effets visuels et les maquillages, qui font quand même toujours leur petit effet xxx ans addition tard à ane ou two exceptions ! De la function du génial Rob Bottin (The Thing, Mission Impossible), rien de surprenant de toute manière. Lorsque le celluloid nous emmène sur Mars, le spectateur découvre que la populace défavorisée (basée à Venusville) subit des des mutations dès le plus jeune âge, lié au manque d’oxygène. Exposés à 50’air martien, ce sera 50’occasion d’admirer du chara-pattern à la Cronenberg, où femmes à iii seins et autres mutants défigurés à la peau violacée. Une des plus belles réussites à ce niveau sera le design de Kuato (le chef de la résistance martienne), sorte de siamois simili-cauchemardesque.
Total Recall bénéficie par ailleurs d’une très chouette direction artistique, proche du cyberpunk dystopique dans sa 1e partie. Pas forcément marquante ou révolutionnaire, et très Robocop dans l’âme finalement à base de ville de béton. Un blueprint réaliste et crédible néanmoins, avant de se déployer sur Mars. On pourra admirer le très fellow effort de matte paintings (avec mouvements caméra en 3D, inédits pour l’époque) concernant les crevasses rouges de la planète ou ses entrailles gelées. Pas de doute, des jeux comme Doom ou Prey s’en sont inspirés plus tard !
Pilule rouge ou bleue
Bien avant le concept de simulated-semblants et autres réalités factices rendues célèbres dans des films comme Dark City, Matrix ou Inception, Total Recall abordait déjà cette notion. Le coup de génie du film n’est pas de chercher à savoir si Quaid vit bien boy rêve implanté chez Rekall ou est effectivement un ex-agent hugger-mugger, mais de rendre ces 2 hypothèses valables. En effet, les twists sur fifty’identité et la mission réelle du héros sont suffisamment consistants pour ne pas chercher summation loin. De l’autre côté, l’pick que Quaid soit toujours dans les locaux de Rekall, susceptible d’être lobotomisé, n’est jamais invalidée par quelque indice que ce soit.
Après tout, le héros choisit bien le physique de Melina, la femme de ses rêves. C’est lui qui décide de vivre une aventure riche en activity de ii semaines en tant qu’espion sur Mars. Le film joue habilement de ce canevas, en questionnant la mémoire, et donc 50’identité du protagoniste. On notera par exemple une très bonne scène, où un docteur épaulé de Lori se présente au personnage comme un employé de Rekall, ayant pénétré l’esprit de Doug afin de le réveiller. Les divers enregistrements de Hauser (véritable identité supposée de Quaid) second’adressant à son propre avatar finissent de questionner la réalité du personnage. Et si cette dualité n’était déjà pas aussi présente, il suffira de sec’attarder sur les toutes dernières secondes du cinema, avec son fondu au blanc évocateur…
Bien sûr, inutile d’aborder Total Recall sans parler de sa BO complètement culte. Jerry Goldsmith signe ici une de ses meilleures partitions, dès le superbe thème d’ouverture très inspiré du mark de Conan par Basil Poledouris. Une musique puissante et percutante qui participe grandement à fifty’identité du cinema. Bien sûr un petit mot sur le très bon casting du cinema : Schwarzenegger trouve ici un de ses meilleurs rôles, un monsieur tout le monde qui accèdera à sa fonction de héros badass adepte de punchlines. Sharon Stone crève déjà 50’écran, jouant à la fois sur un tableau de tendresse pure ou de malice machiavélique (précurseur de son rôle de Catherine Tramell deux ans summation tard). Rachel Ticotin est fifty’atout charme du celluloid, tandis que Michael Ironside (Richter) et Ronny Cox (Vilos Cohaagen) représentent de bons antagonistes, figures corporatistes et capitalistes chères au cinéma d’activeness de Verhoeven.
Si Total Recall aurait pu aller plus loin dans son intrigue, boy action, son visuel et sa subversion, il reste encore aujourd’hui un très bon film du genre ! Véritable succès lors de sa sortie, il fait partie de ces films bien de leur époque, impossibles à faire aujourd’hui. La Version Restaurée en 4K offre par ailleurs une netteté d’picture et une profondeur de champ absolument délectable. Une colorimétrie addition travaillée et une qualité globale lui donnant une nouvelle jeunesse donc ! Si vous n’avez jamais vu Total Recall, ou si vous devez le redécouvrir, c’est évidemment le minute pour se replonger dans ce cinema de SF culte !